Ce que l'on appelle communément caractère se confond bien souvent avec l'incapacité de changer de point de vue.

Dans la béance du paradoxe, irréductible à lui même, s'est installé originellement, le jeu mécanique de l'espace et du temps. Dans cet interstice matriciel, les règles du jeu de l'organisation de l'espace et du temps donnent lieu à la représentation du spectacle, seule scénographie universelle disponible . Il est impossible de ne pas jouer et le choix de ces règles sont à la portée de l'homme mais à définir pour pouvoir prendre place dans cette béance. Debord avait raison sur la société de spectacle, mais ce spectacle n'est pas du fait de l'homme, il est ontologiquement associé à l'irréductibilté même du paradoxe. Où plutôt, il est causé par l'impossibilité fondamentale de l'homme de pouvoir dire et se dire sans l'arbitraire de règles ( du jeu ).

L'ontologie est le paradoxe dans la parole naissante.
Le refuser comme l'accepter c'est faire acte de croyance.
Les discours de la science et de la religion sont emprunts de cette ontologie.
Il en découle droits et interdits d'actes et de paroles .
La question à se poser est quelle est la voie d'étude approchant au mieux le paradoxe et est-il nécessaire d'en faire l'étude?

La force des mathématiques et ce qui en fait leur universalité est de toujours étudier un objet avec sa frontière mais cela en fait aussi leur faiblesse car l'esprit humain ne rentre pas dans ce cadre trop restrictif et est capable de manipuler les deux séparément, à loisir. Si les mathématiques veulent un jour s'atteler à la dure tâche de décryptage du sens commun, il leur faudra arriver à ce stade de maîtrise.

C'est décidé à partir d'aujourd'hui, je travaille...

la procrastination.